PERRIN GUILLET, Gaëlle - La régulation
Dystopie, 220 p
L'autrice
Française Gaëlle Perrin-Guillet est secrétaire de mairie et auteure de thriller. Après deux romans auto-publiés (2010 et 2011), Haut-le-cœur (2013) est son premier roman publié aux Éditions Rouge Sang
Le roman
La Régulation est un roman dystopique qui entraîne le lecteur dans une société post-apocalyptique en 2300.
Résumé
Quelques femmes et hommes vivent à l’abri dans une ville entourée d’immenses murs, hauts de plusieurs centaines de mètres, qui les protègent des dangers extérieurs : ennemis, créatures monstrueuses et phénomènes climatiques extrêmes. Cette cité est gouvernée par DIX, une entité étatique mystérieuse et omniprésente. Cependant, la vie est loin d’y être agréable. Chaque habitant est soumis à une surveillance constante, tandis que DIX contrôle tous les aspects de leur existence. Les membres de cette autorité n’apparaissent que sur des écrans géants, anonymes et inaccessibles, renforçant leur aura d’intimidation.
Le récit commence avec la régulation, soit un système violent établi par DIX pour contrôler la population et éviter la surpopulation. DIX nomme des régulateurs dont l’identité reste inconnue de la population. Chaque Régulateur reçoit une liste de quatre personnes à éliminer. La règle est implacable, tuer ou être tué. Seul un Régulateur a droit d’en abattre un autre, mais quiconque tue un Régulateur, devient automatiquement l’un d’eux, héritant d’une nouvelle liste de quatre cibles. Le cycle se poursuit inexorablement jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un seul Régulateur sans autre cible à abattre.
Style
Le récit, composé de courts chapitres, nous présente une galerie de personnages, chacun réagissant différemment à l’annonce qu’ils sont désormais les nouveaux Régulateurs.
Impressions
En l’absence d’un protagoniste central pour structurer l’histoire, il m’est arrivé de me perdre et de devoir faire un effort de mémoire pour distinguer qui était qui, ce qui m’a quelque peu agacée.
L’auteur choisit plutôt de placer le groupe Régulateurs comme protagoniste au cœur de l’intrigue, le confrontant à des choix complexes et souvent insurmontables. Ce groupe reflète les tensions profondes entre la soumission au système et la rébellion contre celui-ci.
La dystopie, caractérisant ce roman, est fidèle à ses principes présentant une société où toute aspiration personnelle est renversée au profit d’un régime autoritaire et despotique.
Appréciation
J'ai une attirance vers les dystopies, si vous êtes comme moi, vous devriez apprécier ce roman