RÉSUMÉ
Diane traverse une profonde déception : après dix ans de vie commune, son mari Sébastien lui annonce qu’il a besoin de prendre du recul. Le dialogue s’est brisé, chacun restant sourd aux besoins de l’autre. Parallèlement, leur fille Lou, adolescente, est en proie à un mal-être psychologique profond.
Diane repense alors à son propre passé, à cette époque où elle-même avait sombré. Longtemps, elle n’avait pas voulu d’enfants : « L’utérus des femmes semble être un service public sur lequel tout le monde a son mot à dire. » Et pourtant, au milieu du chaos, un désir est né : « Je voulais ressentir cet amour dont tout le monde parle, ce sentiment invincible qui attache à la vie. […] Je voulais laisser une chance à l’existence de me prouver qu’elle valait le coup. »
Face à la détresse de sa fille, Diane comprend que « l’adolescence est une véritable traversée » et qu’elle ne peut guider Lou sans affronter ses propres blessures. Pour accompagner celle qu’elle aime le plus au monde, elle devra rouvrir les portes d’un passé qu’elle avait volontairement scellé, car « le mal-être le plus dangereux est celui qu’on cache ».
IMPRESSIONS
À travers ce récit empreint de sensibilité, l’autrice adresse un message d’espoir à celles et ceux qui traversent des heures sombres : celui d’un lendemain possible. La double narration mère-fille offre un éclairage subtil sur la complexité du mal-être adolescent.