STYLE
Cindy Vanderah propose un roman psychologique centré sur les dynamiques familiales, mêlant une analyse intime des relations à l’évocation juste et poétique du paysage, s’inscrivant ainsi dans la mouvance du nature writing.
En explorant les abîmes intérieurs de ses personnages, elle met en lumière les multiples visages de la culpabilité, véritable fil conducteur du récit. Ce thème se manifeste à travers les remords liés à des erreurs passées, à des secrets inavoués ou à des tragédies familiales. Ce sentiment de culpabilité pèse lourdement sur eux, influençant leurs comportements et leurs relations. Plutôt que d’être uniquement un fardeau, la culpabilité devient le moteur de leur quête de pardon et de guérison. Dans ce contexte, la culpabilité illustre la complexité de la nature humaine et l’idée que, parfois, affronter ses erreurs est nécessaire pour se libérer et évoluer.
RÉSUMÉ
Nous suivons Ellis, une femme qui, dès son enfance, trouvait refuge dans une forêt proche de chez elle, surnommée la « Forêt Sauvage ». Ce lieu lui offrait un sanctuaire face aux difficultés familiales, notamment l’alcoolisme de sa mère. Des années plus tard, confrontée à l’infidélité de son mari, et suivant une agitation extérieure renforçant son tumulte intérieur, elle oublie sa petite fille Viola sur un parking. À son retour Viola à disparu. Ellis entame alors un long voyage au cœur du bois pour apprendre à vivre avec sa culpabilité.
En parallèle nous suivons le devenir de la petite Raven, fille du corbeau, prisonnière d'une mère qui ne croit qu'aux esprits de la forêt et l’éduque marginalement loin de la société, mais toujours avec bienveillance.
IMPRESSIONS
Une lecture douce et réconfortante, particulièrement en ces temps de chaos sur la scène politique. Un roman où on s’attache aux héroïnes, vivant à leurs côtés leurs aventures bouleversantes. Le roman explore les liens parents-enfants, révèle comment les traces de notre enfance peuvent influencer nos comportements et illustre comment la nature peut apaiser nos blessures.