CONTEXTE
La Révolution de 1789 ayant échoué, la France est restée sous le joug monarchique. En 2025, le pays est dirigé d’une main de fer par Louis XXI, héritier d’une lignée ininterrompue de rois absolus. Pour maintenir l’illusion d’un peuple consentant, la couronne a trouvé une arme redoutable : la mise en spectacle. Le faste monarchique et les intrigues de la noblesse sont exhibés dans des émissions de téléréalité conçues comme des instruments de propagande. La plus suivie, Noblesse oblige, transforme l’humiliation en divertissement : chaque année, quelques jeunes roturières, triées sur le volet, sont offertes en pâture au regard public. Leur récompense : tenter de séduire de puissants héritiers et obtenir un mariage censé leur assurer richesse et protection. Mais derrière les sourires factices et les décors somptueux, c’est une mécanique d’asservissement qui se joue : le peuple contemple sa propre soumission, travestie en conte de fées.
RÉSUMÉ
Gabrielle, farouchement antiroyaliste, apprend qu’elle a été choisie parmi les candidates de Noblesse oblige. Pour elle, c’est l’occasion inespérée d’infiltrer les coulisses de la monarchie et de révéler au peuple ce qui se cache derrière le vernis doré de la cour. Mais pour réussir, elle doit se plier au spectacle imposé par les caméras, sourire aux héritiers et respecter un narratif soigneusement contrôlé.
Très vite, cependant, Gabrielle découvre que la réalité dépasse de loin ses soupçons : manipulations politiques, secrets étouffés, alliances mortelles… Elle comprend que chaque pas est surveillé et que la moindre erreur pourrait lui coûter bien plus que sa liberté.
Est-elle prête à tout sacrifier pour faire entendre la voix du peuple ? Aura-t-elle le courage, les alliés et le temps nécessaires pour déjouer les complots qui l’encerclent ? Dans ce jeu cruel où drames et trahisons se succèdent, Gabrielle devra choisir : survivre ou faire tomber le masque du pouvoir.
IMPRESSIONS
Ces deux romans s’inscrivent dans ce type de récits pour jeunes adultes que j’aime me permettre une ou deux fois par année. Leur dimension dystopique ajoute une touche supplémentaire qui, loin de me déplaire, me captive toujours autant.